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mardi 27 avril 2010

Afrocentricité Vs Eurocentrisme


Fort est de constater combien le genre humain n’a cessé de se diviser. La nature a voulu même, à travers le mouvement de plaque tectonique, rendre visible la division du peuple de la terre. Au nord l’Occident et au sud l’Afrique, les peuples pauvres. Nous en bas, eux en haut comme pour mettre en image la main tendue qui demande toujours au maitre. Mais la nature est bonne et les plaques bougent, bientôt nous serons en haut et eux en bas : ironie du sort ou simple justice ? A vous de voir…
Quoi qu’il en soit, deux mondes s’opposent en général : le bel occident avec son taux de suicide en constante hausse et l’Afrique avec son taux de meurtre à la machette et à la kalachnikov russe en perpétuelle mouvement comme votre CAC40 en bourse. Deux mondes pour deux idées, deux doctrines : l’eurocentrisme et l’afrocentricité.


L’Eurocentrisme dont la démarche historique repose sur les principes du "Modèle Aryen", inonde 99 % des ouvrages scientifiques traitant de l’histoire de l’humanité en Occident. On ne peut pas y échapper.
Quelles sont les particularités de ce "Modèle" historique ?
Né surtout à l’époque des "Lumières", il fait dogmatiquement de la Grèce antique, le berceau des disciplines scientifiques et philosophiques de l’humanité (mathématique, philosophie, architecture, démocratie, etc...). Ainsi, les Thalès, Platon, Euclide et autre Pythagore seraient non seulement les premiers penseurs de l’histoire mais aussi les premiers théoriciens dans le domaine de l’investigation scientifique. Tout ce qui a été fait par les autres peuples, dans l’histoire de l’humanité, ne compte pas !
Ce "Modèle" a toujours fait la fierté des historiens occidentaux qui y ont trouvé une justification historique de leur pseudo-supériorité et de leur main mise sur la planète que résume pour nous parfaitement l’économiste anglais David Hume :
"Je suspecte les Nègres et en général les autres espèces humaines d’être naturellement inférieurs à la race blanche. Il n’y a jamais eu de nation civilisée d’une autre couleur que la couleur blanche, ni d’individu illustre par ses actions ou par sa capacité de réflexion... Il n’y a chez eux ni engins manufacturés, ni art, ni science. Sans faire mention de nos colonies, il y a des Nègres esclaves dispersés à travers l’Europe, on n’a jamais découvert chez eux le moindre signe d’intelligence".
Tant que les historiens se bornent à étudier l’histoire de l’Europe, le mal est moindre. Mais les choses se dégradent sérieusement lorsque le "Modèle Aryen", s’ingénie à nier systématiquement la valeur du génie africain !



L’absurdité du "Modèle Aryen" est de vouloir nous faire croire (mettons de côté la couleur noire), qu’un homme moderne née il y a 160 000 ans en Afrique, aurait attendu environ 159 600 ans pour faire germer, eu Europe (comme par magie), la première réflexion philosophique ou mathématique ? Soyons clair, c’est un mensonge grotesque !
En s’appuyant sur J. P. Sartre, voilà ce que nous en dit le professeur Obenga (Cf. JP Sarte à propos de la mauvaise foi) :
"L’être humain de "mauvaise foi" est celui qui prend une attitude négative vis à vis de lui-même. C’est à dire qu’il fait semblant d’ignorer la vérité qu’il n’ignore pourtant pas. En cachant la vérité qu’il n’ignore pas, l’être humain de "mauvaise foi" ment. C’est à dire qu’il se constitue comme un NON dans le monde. Il ment perpétuellement. Dans son mensonge, il donne à croire qu’il dit vrai tout en sachant qu’il n’est qu’un gros menteur. L’être humain de "mauvaise foi" est un Crétois, c’est à dire un menteur conscient de mentir et d’en tirer un certain sérieux".
Prenons un témoignage antique pour vérifier que le "Modèle Aryen" mène dans une impasse.
Dans son traité sur Isis et Osiris, les deux principales divinités égyptiennes, l’écrivain grec Plutarque (50 - 125 après J. C.) s’est attaché à prouver que les savants grecs ont bien été formés par les prêtres nègres égyptiens et que ceux-ci de retour dans leur pays ont cherché à imiter l’attitude de leurs professeurs africains. Il prend à témoin tous les sages de la Grèce, ce qui est tout à fait explicite :
« C’est ce qu’attestent unanimement les plus sages d’entre les Grecs, Solon, Thalès, Platon, Eudoxe, Pythagore et suivant quelques-uns, Lycurgue lui-même, qui voyagèrent en Egypte et y conférèrent avec les prêtres du pays. On dit qu’Eudoxe fut instruit par Conuphis de Memphis, Solon par Sonchis de saïs, Pythagore par Enuphis l’Héliopolitain. Pythagore surtout, plein d’admiration pour ces prêtres, à qui il avait inspiré le même sentiment, imita leur langage énigmatique et mystérieux et enveloppa ses dogmes du voile de l’allégorie. La plupart de ces préceptes ne diffèrent point de ce qu’on appelle en Egypte des hiéroglyphes. Tels sont ceux-ci : Ne mangez pas dans un char. Ne vous asseyez pas sur le boisseau. Ne plantez point de palmier. Ne remuez pas le feu avec l’épée dans votre maison. Je crois aussi que les pythagoriciens, en assignant à quelques-uns de leurs Dieux des nombres particuliers, à Apollon la monade, à Diane la dyade, à Minerve le septénaire et à Neptune le premier cube, ont voulu imiter ce qui se pratique ou ce qui est représenté dans les temples d’Egypte ».
Voyons rapidement maintenant, le blanchiment de l’Egypte nègre dans les ouvrages actuels :
Dans "ça m’intéresse" d’octobre 2003, Christian Jacques décrète que les Egyptiens étaient des "Africain blanc",
Dans "Eurêka" d’Avril 1997, Bruno Maureille, chercheur au CNRS décrête : "les populations du sud (Noirs) et celles du Nord (Blancs)",
Dans le "Nouvel Obs" de janvier 2003, Jean Paul Mari, voit en Egypte une "déesse au sein ferme et à la chevelure bouclée". Dans son élan, il ajoute : "La légende dit que le jeune Alexandre a rencontré l’amour près d’une fontaine d’eau de jasmin "Ne me méprisez pas pour la couleur de ma peau, lui dit la belle, car l’intérieur est plus brillant que votre peau blanche",
Dans le supplément à l’exposition "Soudan" de Paris, on peut lire : "Les esclave d’autrefois, les porteurs de tresses, les cheveux crépus (...) les Néhésyou au visage brûlé".
Dans "Géo" de janvier 1997, on peut lire : "Le peuple égyptien est en fait un compendium de populations d’origine bèbère, dites "chamitiques", de populations sémitiques, voire indo-européennes (naturellement) venues d’Asie Mineur et d’une constants en effet "négroïde" qui va en augmentant à mesure que l’on descend dans le sud",
Et on n’oubliera pas les historiens nombreux qui se transforment en véritables escrocs, coupables de "faux et usage de faux" pour falsification de document historique, tel le coptologue Maurice Martin qui dans son article publié dans le Nouvel Obs HS de 1997, a repris l’intégralité d’une citation de l’académicien Volney, en supprimant non-innocemment le passage où il dit : "cette race d’hommes noirs" à propos des Egyptiens.
Ou encore, Philippe E. Legrand, professeur à l’université de Lyon qui falsifie la phrase du Grec Hérodote (Livre II) lorsque celui déclare que "les Egyptiens ont la peau noire et les cheveux crépus" comme les Colchidiens. P. E. Legradn traduit le terme "Mélankroès" d’Hérodote qui veut dire "noir" par "brun" alors que ce même terme est traduit partout ailleurs par "noir" (il ne devient "brun" que lorsqu’il s’agit des Egyptiens, comme par enchantement, pour les Ethiopiens il ne bouge pas) !


base de travail wikipedia-afrocentricité

lundi 26 avril 2010

A Celui... Première partie


A toi celui que je connaitrais

Jamais. Toi l’être fait dans l’amour.

Bonjour, adieu mon lait !

Pourtant, toi, loin pour toujours


Mais dans mon minable crane

Chaque jour. Je t’ai fait

D’amour, oui d’un amour qui enchaine

L’âme et le corps. Oui je t’aime mais…


Tout le restant de cette maudite vie

Insolente, je porterai petit ange

Si tu me le permets ta VIE.

La marquerait dans ces lignes étranges


D’un nom que nul ne connais.

Pardonne donc ce faible, ce lâche,

Ce rousseau, cet égoïste qui commet

Le mal pour le bien. O hache


De la vie, abat sur ce minable moi les poutres

Poussant dans le grand précipice des suicidés.

Pitié amour jamais vécu et sous les poudres

Du silence enfoui. Adieu, ais pitié…

Pardon

dimanche 25 avril 2010

Le Symbolisme






Le symbolisme est à décrire dans le contexte général des années 1880. Depuis une génération, l'esprit positiviste triomphe, y compris en art et en littérature.
Condamnés ou traités par la dérision, le mystère, l'inquiétude et la curiosité métaphysique reviennent pourtant dans les années 70 avec la redécouverte de l'oeuvre de Baudelaire et la traduction de grandes oeuvres étrangères comme la "Philosophie de l'inconscient" de Hartmann (1842-1906) ou "Le monde comme volonté de représentation" de Schopenhauer (1788-1860).
Pour les symbolistes, notre monde n'est pas réductible à la matière. Il est d'abord fait des représentations que nous en avons, des signes dont nous le jalonnons. A la limite il n'est qu'apparences vaines. D'où le regain chez certains d'une sorte d'idéalisme comme chez Jules Laforgue, parfois teinté de mysticisme, comme chez Stéphane Mallarméou Maurice Maeterlinck; chez d'autres d'une tendance aux comportements plus anarchistes et parfois plus désespérés, comme le furent les membres des petits cénacles décadents.
Sur le plan strictement poétique, trois préférences définissent l'esprit symboliste: la préférence donnée à l'idée et au signe sur le réel ou la matière; celle de la suggestion sur la représentation; celle enfin donnée à la musique ou à l'harmonie
sur la forme en tant que telle.


Dans les premiers recueils de Verlaine (1844-1896), des "Poèmes saturniens" (1866) aux "Romances sans paroles" (1874), on verra à l'oeuvre ce parti pris constant d'une esthétique de la suggestion et de l'impression contre toute espèce de réalisme dans la figuration du Moi ou du monde. La notion de "transposition symbolique", première chez Vigny et importante encore chez Baudelaire, n'a plus guère cours dans sa poétique, tant le signe et le signifié, le symbole et le réel y vivent d'une même et indissociable unité. Ici l'âme se fond dans le décor, là le paysage tout entier investit les profondeurs du coeur sans que l'on sache lequel des deux, de l'impersonnelle sensation ou de la suggestion descriptive, est métaphore de l'autre.
Le primat absolu qu'il confère, dans son "Art poétique", à la "musique", et qu'illustrent encore nombre de poèmes de "Sagesse" (1881) ou de "Jadis et naguère" (1884), va dans le même sens d'une esthétique libérée des obsessions du vers et de la forme en général. L'habilité de Verlaine à jouer des mètres impairs, des gammes et des "nuances" sonores, relève pleinement de l'esprit "libertaire" de la génération symboliste et impressionniste. Contemporain de l'impressionnisme
pictural des années 80, cet élégant impressionnisme littéraire fait d'ailleurs de l'auteur des "Romances sans paroles" le parent des maîtres de l'impressionnisme musical du moment, Debussy ou Fauré.


Nul doute que le "Maître" du courant symboliste, comme l'appelaient eux-mêmes ses "disciples", réunis le mardi soir dans son appartement de la rue de Rome, ait été
Mallarmé (1842-1898). Lui-même, d'abord inspiré par Baudelaire et tenté un moment par l'esthétique parnassienne, a porté à ses limites les exigences d'absolu inhérentes à l'esprit symboliste.
Plus qu'aucun autre, Mallarmé a en effet pensé le monde en termes de représentation et le langage en termes de signes. Le symbolisme, chez lui, s'égale à la conviction austère que la seule mission du poète, loin de tout message et de toute fiction, et de faire "figurer" l'absolu des choses dans un espace lui-même "épuré" des mots et des vers. Le symbole coïncide encore chez lui avec la définition qu'il donnait de l'acte poétique en général: "la merveille de transposer un fait de nature en sa presque disparition vibratoire selon le jeu de la parole". On conçoit qu'une telle poétique, exigeante ,repoussant sans cesse les limites de l'écriture plus près du "blanc" et du silence, devait provoquer bien des confusions chez les épigones ou vulgarisateurs du Maître, qui se pressaient dans son salon, véritable carrefour de rencontre des décadents et des symbolistes de tous bords. Se croisèrent là les théoriciens du vers libre comme René Ghil (1862-1925) et
Gustave Kahn (1859-1936), les "raffinés" comme Robert de Montesquiou (1885-1921) ou Laurent Tailhade (1854-1919), les Américains Stuart Merril (1863-1915) et
Francis Vielé-Griffin (1864-1937), ou encore les Belges Georges Rodenbach (1855- 1898) et Maurice Maeterlinck.


L'aspiration du Maître vers "un acte scénique vide et abstrait en soi, impersonnel", témoignait de la tendance fondamentale des symbolistes à désincarner ou à déréaliser l'oeuvre dramatique. Sur les scènes parisiennes qui s'ouvrent alors à eux, le Théâtre d'Art de Paul Fort (1872-1960) ou la Théâtre de l'Oeuvre de Lugné-Poe (1869-1940), les nouveaux dramaturges comme Rémy de Gourmont et surtout Maeterlinck (avec "La Princesse Maleine" puis "Pelléas et Mélisande", son chef d'oeuvre, en 1892) installent une atmosphère neuve. A l'opposé des drames de la scène réaliste ou des caricatures vaudevillesques, ils s'efforcent d'exprimer le mystère et, comme disait le dramaturge belge, ces "puissances inconnues qui régissent le monde" et que contaient déjà les mythes et légendes anciennes. On pourra voir dans les pièces du cycle d' "Ubu", d'Alfred Jarry (1873-1907), saturées de "symboles" énormes et anarchiques, une manière de réaction interne contre ces aspirations à un théâtre idéal, ou de pont tendu vers l'avant-garde de notre dramaturgie contemporaine.

source:le site Poésie et essai

Fils d’ADAM


O toi fils d’Adam d’où vient
Ton expiation ? à l’heure ou ton père
Fut chasser du jardin du bien,
Portait-il d’amour la couleur de mon frère ?

Fils d’Adam ; rouge terre, rouge sang.
Et ma mère ; blanche os, blanche lumière.
Alors d’où me vient cette répugnance, cet navrant
Titre d’esclave, d’homme singe au cœur de pierre ?

A moi la luxure du maudit Caïn,
La faute irréparable de ce pauvre JUDA.
Faut-il que le noir soit couleur du malin ?
Alors que soit puni le miracle de ma QIBLA


Adam était noir, je dirais plutôt rouge
Véritable homme de couleurs saintes.
N’est-il pas vraie que les blancs mirent sous la douche
De l’élimination les rouges, les noirs, les pales ?

Ont-ils donc un problème avec les couleurs ?
Ou seraient-ils tous daltoniens par nature ?
Ou tout simplement ils se refusent à la royauté de ma couleur ?
Ne crois tu toujours pas que de toute nos tortures

Naquit toute ta connaissance, toute ta richesse ?
Ne crois tu toujours pas que de mon os
Naquit ta mère EVE ?et que de nos sécheresse
Naquit toute ta science, tout ton Homos ?

Mentouhotep était bien noir et fils d’Adam
Tout comme rosa PARKS, TUPAC, MENDELA,
Mohamed ALI, Spike LEE, Louis FARAKHAN
Stephen BIKO, SANKARA ou OBAMA